Le torticolis chez l’enfant se manifeste souvent par une douleur soudaine du cou, une tête penchée et une mobilité réduite. Heureusement, il est possible de soulager efficacement ces douleurs en se passant de médicaments. Ceci, grâce à l’action sur la position, le confort de l’enfant et d’autres facteurs.
Identifier les causes fréquentes du torticolis chez l’enfant
Avant d’agir, il faut comprendre ce qui a déclenché le mal au cou.
Une mauvaise position pendant le sommeil ou le jeu
Un torticolis apparaît généralement après une nuit passée dans une position inconfortable. Chez l’enfant, la zone cervicale est encore fragile. De ce fait, une mauvaise posture peut provoquer une contracture rapide. Cela entraîne une souffrance localisée dans la nuque ou sur le côté. Veiller à ce que l’enfant dorme dans une position neutre peut prévenir ce type de torticolis.
Une contracture musculaire due à un effort ou un courant d’air
Un mouvement brusque, un jeu trop intense ou même un courant d’air peuvent suffire à déclencher une contracture. Cette tension musculaire limite la mobilité et crée une souffrance persistante, surtout lors des gestes de la tête. En effet, la zone cervicale réagit vite au froid ou à la fatigue, notamment chez les jeunes enfants.
Une infection bénigne (dépourvue de fièvre élevée) comme facteur déclenchant
Chez certains bébés, un torticolis peut suivre une infection ORL légère. Même en l’absence de fièvre marquée, l’inflammation au niveau des ganglions peut provoquer une raideur. Il est important de surveiller l’évolution, plutôt si le mal s’aggrave. Dans ces cas, le torticolis disparaît généralement en même temps que l’infection.
Méthodes naturelles pour soulager le torticolis naturellement
Plusieurs approches simples permettent de détendre les muscles et de réduire la douleur naturellement.
Utiliser la chaleur douce pour détendre les muscles de la nuque
Appliquer une bouillotte tiède ou une serviette chaude sur la zone douloureuse aide à relâcher les muscles tendus. Cette chaleur améliore la circulation sanguine et soulage progressivement la souffrance. Il suffit de 10 à 15 minutes, plusieurs fois par jour. Évitez toutefois l’eau trop chaude pour ne pas irriter la peau sensible de l’enfant.
Encourager des gestes lents pour améliorer la mobilité de la tête
Sans forcer, incitez l’enfant à effectuer de légers mouvements de rotation ou d’inclinaison de la tête. Cela prévient l’aggravation de la contracture et restaure la mobilité du cou. L’objectif est de soulager en douceur, pas d’imposer des exercices. Un jeu simple, comme suivre un objet des yeux sans bouger le corps, peut suffire à mobiliser la tête naturellement.
Ajuster la position de l’enfant au repos (oreiller, posture assise)
Pendant la phase aiguë, évitez les oreillers trop hauts ou trop mous. En position assise, assurez un bon soutien du dos et du cou. Une position adaptée réduit la pression sur les muscles et limite les douleurs. Un coussin cervical léger peut aider, mais n’est pas toujours nécessaire chez les jeunes.
Savoir quand consulter malgré l’absence de médicaments
Même en évitant les médicaments, certains signes imposent une consultation. Il s’agit entre autres d’une souffrance intense qui ne diminue pas en 24 à 48h, d’une fièvre, d’une raideur importante du cou ou d’une suspicion d’infection. Dans ces cas, il faut consulter un pédiatre ou un médecin, car le torticolis peut parfois cacher un problème plus sérieux au niveau de la zone cervicale.
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Journaliste spécialisée dans l’accompagnement des parents et des enfants.
